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Transmission des savoirs

 

     L’éducation traditionnelle des plus jeunes se fait au sein de l’environnement familial mais aussi principalement à l’école. Cependant, avec le recul, nous constatons que ce système étouffe peu à peu la créativité des enfants et les pousse à se plier à un modèle uniforme pouvant être difficile à vivre pour ceux qui ne s’adaptent pas à cette méthode.

 

     Il existe pourtant d’autres formes d’apprentissages consistant à laisser les enfants se développer par eux-mêmes, menées notamment par des familles pionnières du « devenir soi Â». Le documentaire « Ãªtre et devenir Â» aborde cette question à travers l’étude du concept de l’apprentissage autonome et de l’école à la maison. Selon les conclusions de l’enquête, les enfants n’ont pas besoin de suivre une structure scolaire pour se développer car ils vont par, eux-mêmes, s’intéresser au monde et à certaines activités qu’ils auront choisies. Ainsi, ils s’instruisent de manière plus libre et créatrice que lorsque les connaissances proviennent d’un apport extérieur préétabli. L’inconvénient réside dans le fait que cette méthode d’apprentissage nécessite, outre une confiance essentielle, une forte présence des parents qui n’est pas toujours évidente à concilier avec la vie professionnelle.

 

      Nous proposons donc la création de lieux d’expression encadrés mais moins structurés pour permettre à chacun de développer librement des pratiques qu’il aura choisies et qui lui conviennent.

        L’instruction ne se fait pas uniquement durant l’enfance et dans des lieux dédiés à cet effet. C’est pourquoi, par le biais de nos projets, nous souhaitons favoriser l’accès de tous à des lieux permettant aux usagers de s’approprier l’espace et les outils nécessaires. En plus de s’instruire par des connaissances ou un savoir-faire, la pratique de ces lieux a pour objectif de favoriser les échanges entre les différents usagers, l’autonomie d’apprentissage et la confiance en soi.

 

     Cette question d’épanouissement dans l’enseignement devient indispensable dans nos sociétés ou l’on constate que d’après l’INPES[1], 5 à 15 % de la population sont touchés par un épisode dépressif au cours de l’année.

 

 

 

[1] L’Institut National de la Prévention et de l’Education pour la Santé

 

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