De la ville centrée à la ville Archipel

Bâtis dans la Ceinture des anciens glaçis militaires de la ville, les réseaux autoroutier et ferré sont souvent autant de murs psychologiques, fractures sociales dressés au travers de la ville. Les annalyses du Mémorandum ont mis en évidence que les territoires les plus fragmentés et difficiles d’accès concentrent le plus de cas d’exclusion.

Cronembourg, Hautepierre, Koenigsoffen sont souvent considérés comme des villes à part entière et non pas des parties de Strasbourg. Le déclassement de l'autoroute A35 consécutive à la construction du Grand Contournement Ouest laisse entrevoir une résorption de ces frontières artificielles. 

Nos propositions se basent sur une critique du projet Phoshore 3 d’Eiffage. Bien que proposant un réseau de ceinture, dans les espaces résiduels entre centre et première couronne, il ne permet concrètement pas de développer les relations banlieue-banlieue. Banlieues dans lesquelles se trouvent les plus grands besoins et opportunités de création d’emplois.

Nous tenterons de pousser nos reflexions au delà des tracés de lignes de transport urbains, pour relier les quuartiers entre eux. Il s'agit de constituer un arc métropolistain irriguant les quartiers de la première ceinture et préservant les éléments paysagers remarquables de la ceinture verte. Il s’agit de réfléchir au lien étroit entre mobilité, et ville intense. La connexion physique des quartiers, passe avant tout par une réflexion sur des réseaux d'espaces publics de qualité.

Le travail de ce semestre portera sur une exploration de deux sénarios extrèmes pour résorber les coupures, entre mise à plat des fractures urbaines et composition de tissus urbains dans la continuité de ceux qui existent et urbanisme de situation basé sur des interventions ponctuelles.   

Problématique : Dans un paysage morcelé, quelle interface est il possible de constituer entre cœur métropolitain strasbourgeois et les quartiers ouest de Strasbourg?